24.2.10

censuur in frankrijk

Quand les artistes chinois sont censurés en France...

le 12/2/2010 à 9h37 par Sophie Verney-Caillat (Rue 89)
Quatre mots qui dérangent : travailler, gagner, plus, moins. L'installation de l'artiste chinoise Siu Lan Ko, dont le vernissage était programmé vendredi, a été démontée quelques heures après leur affichage sur la façade de l'École des Beaux- Arts, quai Malaquais, à Paris. « Censure politique », dénonce l'artiste.
« Un week-end de sept jours », une exposition collective à la connotation délibérément utopique, devait présenter du 13 au 21 février des œuvres d'étudiants du Royal College of Art de Londres, et de Lasalle College of the Arts de Singapour.
Siu Lan Ko, qui connaît bien les Beaux-Arts de Paris pour y avoir passé deux ans en résidence, avait imaginé deux bannières réversibles de 7 mètres de haut sur 1,2 m de large, visibles depuis les quais de la Seine et incluant simplement quatre mots. Selon le chemin que l'on empruntait, on pouvait lire les mots ci-dessous. (Voir la photo)
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L'artiste explique avoir cherché à évoquer « à la fois la question du travail et de la propagande, dans un esprit universel » et s'être « bien sûr inspirée du slogan du candidat Sarkozy. »

Œuvre dérangeante vis-à-vis des ministères ?

Mercredi à 10h30, comme prévu, les bannières ont été montées sur la façade située à deux pas de l'actuelle résidence de Jacques Chirac, quai Voltaire. Mais dans l'après-midi, elles ont été retirées alors que l'artiste n'a été officiellement avertie que par un mail reçu dans la soirée de sa commissaire d'exposition, Clare Carolin, du Royal College of Art de Londres. « Le pire est que tout était calé depuis un an, le catalogue imprimé, ils n'ont pas découvert ça hier ».
D'après les informations que nous avons recueillies, la direction de l'école aurait jugé cette œuvre trop dérangeante et aurait argué qu'elle avait choqué certains membres du personnel de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts et du ministère de l'Éducation.
Le directeur aurait ajouté que la période était particulièrement sensible alors que l'école était en train de renouveler sa convention de financement avec les ministères.
À la commissaire d'exposition Clare Carolin, on a simplement proposé de rapatrier les bannières à l'intérieur de l'école, mais elle ne pouvait prendre une telle décision sans prévenir l'artiste. Elle n'a pas eu le temps de le faire puisque lorsqu'elle est sortie de la réunion, l'œuvre était déjà démontée.

«Le climat conservateur de la France de Sarkozy»

On imagine que pour une Chinoise, même élevée à Hong-Kong, une telle censure au pays des droits de l'homme soit à peine croyable. Siu Lan Ko :
« Je trouve dur de découvrir que cette forme de censure brutale puisse se produire en France. Il n'y a même pas de place pour la discussion, tout se passe dans mon dos et celui de la commissaire. Encore plus dur que cela se produise dans la plus ancienne école d'art française, où l'on est supposé encourager l'expression la plus libre des artistes.
Dur de croire encore que les enjeux économiques et politiques l'emportent sur toute autre préoccupation. Cela montre à mes yeux dans quel climat conservateur est tombée la France de Sarkozy, et à quel point celui-ci fait peur.
Je demande que mon travail soit remis sur la façade et que l'école donne une explication officielle à cette censure et s'excuse. Je réfléchis aussi à une éventuelle action judiciaire. »

16.2.10

simultaneous readings

Ter aanloop van volgende week, hier enkele resultaten van één van mijn onderzoeksexperimenten 'simulaneous readings'... Het interessant is dat het experiment het toeval combineert met bewuste constructie, en hoe dat beiden dan iets interessants kunnen opleveren. Het betreft hier boeken over hedendaagse Chinese kunst, oa Ai WW. Groeten, Lieve





9.2.10

blauwhelm-schilder en Ai Weiwei !


dimanche 16 août 2009

AIDONS AI WEIWEI ARTISTE ACTIVISTE


Artiste contemporain majeur de la scène chinoise, Ai Weiwei subit depuis quelques semaines la pression des autorités chinoises. Son atelier a été placé sous surveillance, son blog, hébergé par sina.com, effacé, tout comme ses commentaires sur la version chinoise de Twitter. La maison de la mère de l'artiste a été « visitée », lui-même est suivi et son lieu de résidence surveillé.

Depuis une vingtaine d'années, le travail d'Ai Weiwei est consacré aux contradictions entre la permanence de la culture traditionnelle chinoise et l'accélération de la modernisation du pays. Artiste mais aussi activiste, Weiwei a mené l'a

n passé une campagne dénonçant la mort d'écoliers lors des tremblements de terre au Sichuan, dûe selon lui au détournement de l'argent prévu pour la construction de bâtiments anti-sismiques.
Devant le refus des autorités de fournir la liste des milliers d'écoliers décédés, il a décidé de l'établir lui-même sur son blog.
Intolérant aux pressions qu'il subit, Ai Weiwei a lancé un nouveau blog sur un serveur américain,blog.aiweiwei.com (en chinois), sur lequel il publie de nouveau son enquête sur la catastrophe du Sichuan. La lutte continue.
gt;Voir sur le site aujourdhuilachine.com .

De plus, l'artiste chinois a dénoncé jeudi les brutalités policières dont il a été l'objet pour l'empêcher de témoigner au procès d'un militant poursuivi pour subversion.Ai Weiwei a expliqué à l'AFP avoir été l'objet de violences policières mercredi à Chengdu (sud-ouest) afin de le dissuader d'assister au procès de Tan Zuoren, arrêté au début de l'année alors qu'il enquêtait sur la qualité de construction des écoles dans le Sichuan, qui s'étaient effondrées durant le séisme de mai 2008, faisant officiellement 5.335 morts parmi les élèves."La police a fait une irruption violente dans notre chambre d'hôtel, nous a frappés et nous a empêché d'assister au procès", a déclaré M. Ai, libéré à l'issue de 11 heures de garde à vue en compagnie d'autres activistes.



"Ils ont restreint notre liberté de mouvement et ils ont refusé de s'expliquer. Nous n'allons pas laisser tomber et nous allons porter plainte", a-t-il dit, joint par téléphone.Ai a affirmé avoir été frappé au visage après avoir demandé les papiers des policiers et des explications.Contactée par l'AFP, la police de Chengdu n'a pas commenté dans l'immédiat.Ai Weiwei, né en 1957, est l'un des artistes chinois les plus connus et a été l'un des concepteurs du "Nid d'oiseau", le stade olympique des jeux de Pékin l'année dernière. Il s'est fait remarquer par des prises de position de plus en plus critiques envers le régime communiste ces dernières années.Récemment, il s'est lancé dans une tâche risquée: recenser les noms des jeunes décédés dans les écoles qui s'étaient effondrées, afin de leur rendre hommage.Certains parents avaient dénoncé la corruption des responsables locaux pour expliquer la piètre qualité des constructions.Tan Zuoren est poursuivi pour "incitation à la subversion du pouvoir de l'Etat" et accusé d'avoir diffamé le Parti communiste au pouvoir et le gouvernement sur leur gestion de la répression du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989.Cependant, pour Amnesty International, citant des sources locales, l'arrestation de Tan, au début de l'année, est liée à son enquête sur le sujet sensible des écoles détruites.


C'est dans ce contexte qu'Effer Lecébé Casque bleu plasticien a décidé de s' interposer dans ce conflit entre l'artiste et les autorités chinoises et de se rendre dans la province du Sichuan afin de réaliser une série de photographies en faveur du combat mené par l'artiste Weiwei. Dans la photographie ci-dessus, Effer Lecébé construit un château de cartes, symbole de la fragilité des matériaux utilisés dans la construction des écoles , accompagné du sourire bienveillant de l'artiste chinois Ai WeiWei.
Pour la liberté d'expression des artistes chinois en Chine et la fin des pressions exercées par les autorités politiques chinoises sur ces derniers signons l 'appel de septembre .
Effer Lecebe casque bleu plasticien

8.2.10

dsl Collection

Online impressionante privécollectie. Je kan een virtuele rondgang door een gigantisch museum maken en naar Chinese kunst kijken.

http://www.g1expo.com/

ter info publikatie- Cultural Barriers to the Success of Foreign Media Content: Western Media in China, India, and Japan

New book:
Link:
http://www.peterlang.com/index.cfm?vID=59430&vLang=E&vHR=1&vUR=2&vUUR=1

Cultural Barriers to the Success of Foreign Media Content: Western Media in China, India, and Japan

by Ulrike Rohn

Published by Peter Lang, Frankfurt am Main, Berlin, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Wien, 2010. 427 pp., 10 tables, 29 graphs ISBN 978-3-631-59430-8 hardback

What media content attracts audiences across cultures and what does not? What does the cross-cultural audience demand depend on? The author takes a new approach to understanding cultural barriers to the success of foreign media content by analyzing the entry strategies of Time Warner, Disney, Viacom, News Corporation, and Bertelsmann with regard to China, India, and Japan in terms of their respective localization efforts. In-depth interviews with companies' representatives give an insight into how they view the need for locally-produced media in these countries. The author develops and employs the Lacuna and Universal Model that provides a new theoretical classification of reasons for the cross-cultural success and failure of media content, as well as the Vertical Barrier Chain that locates cultural barriers in the wider context of legal, political, and economic barriers to successful entry into foreign media markets.



Contents:

Cultural influences in media production and consumption - Cross-cultural audience demand - International media strategies - Global standardization vs. local adaptation - Lacuna and Universal Model - Vertical Barrier Chain - Time Warner, Disney, Viacom, News Corporation, and Bertelsmann in China, India, and Japan - Legal, political, economic, and cultural barriers for foreign media companies in China, India, and Japan - In-depth interviews with media companies' managers.



Author:

Ulrike Rohn is Researcher at the Institute of Journalism and Communication at the University of Tartu (Estonia). Previously, she researched and taught at the Institute of Communication Research at the University of Jena (Germany), where she also earned her Ph.D. She has worked and lived in many different countries, including China, India, and Japan.

5.2.10

Godard, La Chinoise

Monika Szewczyk
Negation Notes (while working on an exhibition with Allan Sekula featuring This Ain’t China: A Photonovel)




Jef Wall, the Outburst



▴ Jean Luc-Godard, La Chinoise (1974).

At the time that This Ain’t China was made (Alan Sekula, 1974), an image of The Great Proletarian Cultural Revolution was making the rounds throughout the Western world, convincing many left-leaning artists and intellectuals to consider Maoism as a viable alternative to a Soviet style Marxism, which was progressively discredited as Stalinist atrocities continued to come to light and as Soviet tanks rolled into Prague in 1968. China’s support for North Vietnam also won it anti-imperialist credentials as the American position became increasingly untenable. In the late 1970s and 1980s, as information came to light about the famines of Chinese peasants, the humiliation of intellectuals, and the ruthlessness of the Red Guards, Maoism too was discredited. However, the international spread and mutation of Mao Tse-Tung’s ideas—precisely in places that are not China, but also not the West—cannot be overlooked. It is impossible to delve in depth here into such disparate phenomena as the protracted Naxalite struggle in Indian state of Bengal or the Bolivarian Revolution in Venezuela (with its reverberations throughout Latin American); suffice to say here that their success—many on the symbolic front—continued to inspire the leftist political imagination in the West, even after people become disaffected with the news from China proper. But I do not want to make too much of these cases, which are based mostly on agrarian reform. For in the late 1960s and early 1970s, what was particularly inspiring for the Western culturati about China’s proletarian revolution was that it prioritized culture as a site of struggle. Culminating in the protracted Sino-Soviet split, the Cultural Revolution also constituted a revolution within a revolution, promising a fresh start to those disaffected with the evolution of socialist imaginaries thus far.


The mystique of Mao Zedong (and Western Maoism’s potential influence on the events of May 1968) is signaled already in 1967 by Jean-Luc Godard’s La Chinoise, a film which features Claude Channes’ heady chanson “Mao Mao.”6 The student protagonists, undergoing a self-imposed period of reeducation and self-critique, all quote from Mao’s Little Red Book and debate correct thinking, contradiction, and the merits of violence in class struggle. This certainly ain’t China: most of the action takes place inside a big bourgeois flat in Paris and the conditions of the countryside—so valorized by Mao—are represented arch-ironically with glimpses of chickens running near the semi-industrial suburb of Nanterre, the site of early student unrest and rehearsal for May 1968. Yet Godard does present very concrete images and thus something we could call a Western Maoist state-in-formation, which adopts China as the operative chimera. Godard would go on to form The Dziga Vertov Group with Pierre Gorin the next year. This was an experiment in collective production, which yielded some extraordinary experiments in film, and went on to tour the US in 1970 (a tour promoted by Grove Press of San Francisco).