9.2.10

blauwhelm-schilder en Ai Weiwei !


dimanche 16 août 2009

AIDONS AI WEIWEI ARTISTE ACTIVISTE


Artiste contemporain majeur de la scène chinoise, Ai Weiwei subit depuis quelques semaines la pression des autorités chinoises. Son atelier a été placé sous surveillance, son blog, hébergé par sina.com, effacé, tout comme ses commentaires sur la version chinoise de Twitter. La maison de la mère de l'artiste a été « visitée », lui-même est suivi et son lieu de résidence surveillé.

Depuis une vingtaine d'années, le travail d'Ai Weiwei est consacré aux contradictions entre la permanence de la culture traditionnelle chinoise et l'accélération de la modernisation du pays. Artiste mais aussi activiste, Weiwei a mené l'a

n passé une campagne dénonçant la mort d'écoliers lors des tremblements de terre au Sichuan, dûe selon lui au détournement de l'argent prévu pour la construction de bâtiments anti-sismiques.
Devant le refus des autorités de fournir la liste des milliers d'écoliers décédés, il a décidé de l'établir lui-même sur son blog.
Intolérant aux pressions qu'il subit, Ai Weiwei a lancé un nouveau blog sur un serveur américain,blog.aiweiwei.com (en chinois), sur lequel il publie de nouveau son enquête sur la catastrophe du Sichuan. La lutte continue.
gt;Voir sur le site aujourdhuilachine.com .

De plus, l'artiste chinois a dénoncé jeudi les brutalités policières dont il a été l'objet pour l'empêcher de témoigner au procès d'un militant poursuivi pour subversion.Ai Weiwei a expliqué à l'AFP avoir été l'objet de violences policières mercredi à Chengdu (sud-ouest) afin de le dissuader d'assister au procès de Tan Zuoren, arrêté au début de l'année alors qu'il enquêtait sur la qualité de construction des écoles dans le Sichuan, qui s'étaient effondrées durant le séisme de mai 2008, faisant officiellement 5.335 morts parmi les élèves."La police a fait une irruption violente dans notre chambre d'hôtel, nous a frappés et nous a empêché d'assister au procès", a déclaré M. Ai, libéré à l'issue de 11 heures de garde à vue en compagnie d'autres activistes.



"Ils ont restreint notre liberté de mouvement et ils ont refusé de s'expliquer. Nous n'allons pas laisser tomber et nous allons porter plainte", a-t-il dit, joint par téléphone.Ai a affirmé avoir été frappé au visage après avoir demandé les papiers des policiers et des explications.Contactée par l'AFP, la police de Chengdu n'a pas commenté dans l'immédiat.Ai Weiwei, né en 1957, est l'un des artistes chinois les plus connus et a été l'un des concepteurs du "Nid d'oiseau", le stade olympique des jeux de Pékin l'année dernière. Il s'est fait remarquer par des prises de position de plus en plus critiques envers le régime communiste ces dernières années.Récemment, il s'est lancé dans une tâche risquée: recenser les noms des jeunes décédés dans les écoles qui s'étaient effondrées, afin de leur rendre hommage.Certains parents avaient dénoncé la corruption des responsables locaux pour expliquer la piètre qualité des constructions.Tan Zuoren est poursuivi pour "incitation à la subversion du pouvoir de l'Etat" et accusé d'avoir diffamé le Parti communiste au pouvoir et le gouvernement sur leur gestion de la répression du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989.Cependant, pour Amnesty International, citant des sources locales, l'arrestation de Tan, au début de l'année, est liée à son enquête sur le sujet sensible des écoles détruites.


C'est dans ce contexte qu'Effer Lecébé Casque bleu plasticien a décidé de s' interposer dans ce conflit entre l'artiste et les autorités chinoises et de se rendre dans la province du Sichuan afin de réaliser une série de photographies en faveur du combat mené par l'artiste Weiwei. Dans la photographie ci-dessus, Effer Lecébé construit un château de cartes, symbole de la fragilité des matériaux utilisés dans la construction des écoles , accompagné du sourire bienveillant de l'artiste chinois Ai WeiWei.
Pour la liberté d'expression des artistes chinois en Chine et la fin des pressions exercées par les autorités politiques chinoises sur ces derniers signons l 'appel de septembre .
Effer Lecebe casque bleu plasticien

2 comments:

  1. Le dalaï lama fait ses débuts sur Twitter

    le 24/2/2010 à 10h16 par AFP
    http://www.aujourdhuilachine.com

    Le dalaï lama a rejoint la communauté des micro-blogueurs en ouvrant son propre compte Twitter, suivi mardi par plus de 60.000 internautes, vingt-quatre heures après sa création. Le compte du dalaï lama a été ouvert lundi, au lendemain d'une rencontre à Los Angeles entre le chef spirituel des Tibétains en exil et l'un des fondateurs du site de micro-blogs, Evan Williams. "Ai rencontré le dalaï lama aujourd'hui à Los Angeles. Lui ai conseillé d'utiliser Twitter. Il a ri", a commenté après la rencontre M. Williams sur son compte Twitter.

    La page du dalaï lama ne comptait mardi que sept "tweets", ces mini-messages de 140 caractères maximum qui font la spécificité de Twitter. Le chef spirituel ne s'y exprimait pas directement et les messages donnaient des liens renvoyant vers des articles et photos sur son séjour aux Etats-Unis, et notamment vers son site internet.

    L'ouverture de son compte intervient un an après que Twitter eut suspendu un faux créé par un imposteur qui avait attiré des dizaines de milliers de personnes. A la suite de cet incident et d'autres similaires, Twitter avait lancé des "comptes certifiés", statut dont jouit celui du dalaï lama.

    A lire aussi:
    Le micro-blog du président chinois suspendu

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  2. A Pékin, du rififi dans les quartiers d'artistes

    le 22/2/2010 à 19h04 par Mathilde Bonnassieux, Wu Hannuo (Aujourd'hui la Chine)

    http://aujourdhuilachine.com/actualites-chine-a-pekin-du-rififi-dans-les-quartiers-d-artistes-13769.asp?1=1

    Huit artistes ont été blessés après que 70 hommes munis de couteaux et de barres de fer aient pris d'assaut en pleine nuit la zone artistique de Zhengyang. Celle-ci vit depuis plusieurs mois sous la menace d'un vaste plan de réaménagement urbain.

    Sale nuit pour les occupants de la zone artistique de Zhengyang. Située en bordure du cinquième périphérique de la capitale, cet espace jadis habité par une cinquantaine d'artistes vit depuis novembre sous la menace d'un vaste plan de réaménagement urbain.

    Depuis plusieurs semaines déjà, les artistes avaient déserté leurs ateliers. Ils s'étaient réfugiés dans des zones voisines après que leur propriétaire Zhang Rong Yi, à la tête de la société de développement immobilier Chuang Yi Zheng Yang, ait décidé de leur couper l'électricité, l'eau et enfin le chauffage début décembre, au coeur de l'hiver le plus froid depuis 40 ans.

    Les occupants avaient toutefois laissé leur matériel et montaient à tour de rôle la garde dans une petite cahute aménagée à l'entrée de la zone. Mais cette nuit du 21 au 22 février a connu une agitation inhabituelle.

    "A deux heures du matin, on a vu débarquer 4 camions avec deux pelleteuses dessus. Et de l'autre côté, là où le mur vient d'être cassé, 70 personnes, toutes habillées en noir avec des masques sur le visage, attendaient avec des briques, des couteaux et des barres de fer à la main", raconte Wang Xing, préposé à la garde cette nuit là.

    "On a tout de suite appelé la police et le responsable local pendant que ceux qui surveillaient les autres zones venaient en renfort. Mais ils étaient trop nombreux. On s'est retrouvé encerclé pendant que les pelleteuses attaquaient le mur du bâtiment de l'entrée. On nous frappait."

    La police a fini par arriver, faisant fuir les hommes armés. Wang Xing ne s'en est pas trop mal tiré. Frappé à coup de barre de fer, il garde une trace rouge dans le dos. Au total, huit occupants ont été blessés, dont trois assez grièvement.
    ...
    Ce n'est pas la première fois que les résidents de ces quartiers subissent les assauts de petites frappes locales. Au moins neuf zones artistiques comme celle de Zhengyang sont menacées par le même plan de réaménagement urbain, selon la presse chinoise. En tout, 1000 artistes sont concernés.

    Moins connus que Dashanzi aujourd'hui truffé de galeries et de cafés ou que Caochangdi, ces quartiers abritent toutefois des artistes talentueux, certains de renommée internationale comme Song Yuan et Peng Yu.

    Avec d'autres artistes, il a ameuté la presse. Après un reportage à la télévision officielle, leur promoteur a bien voulu concéder quelques remboursements. Pas suffisant pour la plupart. Ils ont décidé de porter leur cas devant les tribunaux. Aujourd'hui ils attendent encore le verdict, sans trop y croire.

    Lundi, certains de ces artistes sont allés manifester sur l'avenue Chang'an, la plus grande artère de Pékin, qui traverse la capitale d'est en ouest en passant par la place Tiananmen.

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